Bernard Joyet et Daniel Fernandez
Comparé aux plus grands, chanté par Juliette, Jamait, Francesca Solleville,… interprété à la Comédie Française, étudié à l’école, Bernard Joyet est un orfèvre du mot. Mais, quand il s’allie à la virtuose de la note qu’est la pianiste Clélia Bressat-Blum, ce sont deux » bêtes de scène » qui nous proposent un spectacle mouvant, émouvant, vivant : « AutodidACTE II »…
« Pour rire comme pour chialer des perles de pluie, n’allez pas les voir en concert, courez les voir en spectacle… » Serge Le Vaillant
Daniel Fernandez est à la chanson française ce que le jardin anglais est à la botanique : une redécouverte de la nature sous ses aspects sauvage et poétique. Fort de ses racines gorgées de soleil ibérique, il a poussé dans un quartier dijonnais, arrosé par les eaux parfumées venues de pays où il ne pleut pas. Et c’est dans ces arcs-en-ciel d’origines étrangères que, depuis, il puise la lumière qui irradie dans sa musique. Preuve en est l’enregistrement de son dernier disque à Cuba. Tous les éléments semblent donc aujourd’hui réunis pour que Daniel Fernandez puisse enfin articuler la terre, l’eau, l’air et le feu pour enrichir le paysage de la chanson française d’un jardin divers.